On achève bien la World music

Publié le 14 Avril 2008

Je suis tombé sur un article de Rahul Verma qui prenait acte du caractère dépassé de la World music. En effet, cette année, une bonne partie des groupes hypes sortaient du carcan occidental: MIA, CSS, Bonde do Rolê, Diplo et on pourrait même inclure Beirut ou Vampire Week-end. Pourtant les récompenses de World music, comme les World Music Awards de la BBC se focalisent exclusivement sur les groupes plus traditionnels voir passéistes, dans la mouvance du Buena Vista Social Club. Rahul Verma se demande alors si l’étiquette « world music » garde une utilité pour promouvoir tous ces groupes non occidentaux ou si elle doit être définitivement abandonnée. La réponse est dans la question...


Je rejoins assez son analyse, mais il faut quand même rappeler que la mondialisation de la musique n’est pas un phénomène récent, que ce soit des carrières internationales, des transpositions de chansons dans d'autres genres ou d'autres langues. On pourrait citer des milliers d’exemples. Un assez amusant est le titre Cerisier rose et pommier blanc. Il est composé par Louiguy en 1950, Français d'origine italienne qui a notamment composé la Vie en Rose pour Edit Piaf. Le titre est repris en cha-cha par le cubain Perez Prado sous le nom de Cherry Pink and Apple Blossom White. Ça devient un immense tube en 1955, notamment aux Etats-Unis.


La version de Louis Guglielmi (
Louiguy ) chanté par André Claveau, Cerisier rose et pommier blanc


La version de Perez Prado, Cherry Pink and Apple Blossom White

 

Rédigé par Boeb'is

Publié dans #Transversal

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M
Excellent blog, belles référérences...Continuez ainsi. J'ai mis votre blog en liens utliles de référence sur mon blog.
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S
Il faut reconnaître que la version cubaine est nettement plus entraînante...et post moderne...! 
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